Ein Bild von Landschaft
Am Ende vereinsamter Wege öffnen sich
Landschaften, in die man eintauchen kann,
sich darin erholen und Träumen den freien Lauf lassen.
Man möchte immer wieder hingehen,
sich erneut darin verlieren,
etwas weg – doch nicht zu weit – von allem und allen.

Manchmal umschwirren "Stimmfragmente" den Körper:
Gesang, Geflüster, Gesumm, Getose oder Geschrei,
von spielenden Kindern, von streitenden Vögeln,
von den ungezählten Insekten so ganz nah am Gesicht;
oder sogar von der unruhigen See dort hinter den Hügeln, die sich nicht überhören lässt.
(E.B.)
Le paysage et sa représentation sont souvent présents dans ma photographie, aussi dans les projets documentaires et biographiques.
Lorsque j'étais enfant, mon plus grand plaisir était de passer l’été chez mes grands-parents et, sur la prairie où couraient les poules et les moutons, de m'allonger et disparaître dans les hautes herbes pour ne plus voir que le ciel et les nuages, et écouter le bruissement de la vie alentour.

De même, aujourd’hui, certains paysages m’attirent, m’interpellent, et je ne résiste pas à l'envie de m’en approcher, de m’y plonger. c’est alors avec tous les sens que le paysage est perçu ; c’est tout le corps, toute l’âme qui résonnent, et probablement y a-t-il des réminiscences de ces coins de nature familiers de mon enfance et de ma jeunesse ; de ces lieux de bonheur, de ces moments de silence pleins de vie, encore présents à ma mémoire.
C’est évidemment de l’intérieur que naît l’image subjective du paysage, et les différentes représentations formelles traduisent la perception esthétique ou l’émotion du moment.
Les paysages, je les photographie pour moi - pour les ramener à la maison, pour les avoir avec moi pendant longtemps et pouvoir y retourner souvent et retrouver les mêmes sensations : sentir la brise, entendre les bruits de la nature, en respirer les odeurs, en avoir le goût dans la bouche.
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